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Les inondations ont dévasté de nombreux champs à Yarom, laissant des familles entières dans l’amertume et le désespoir.  Dans cette localité, les habitants dépendent essentiellement de l’agriculture et de la pêche.  Ces deux piliers de l’économie locale sont menacés par les effets du changement climatique.

Ce drame n’augure pas des lendemains meilleurs, a averti un habitant, qui dit craindre l’hyperinflation des prix des céréales et une paupérisation généralisée. Pour minimiser les conséquences socio-économiques de ce phénomène, il propose la diversification des sources de revenus, afin de renforcer la résilience des paysans et améliorer leurs conditions de vie.

« Les cultures d’oignons, de maïs, de piments et de gombo ont été complètement englouties par les eaux du fleuve », a fait remarquer une femme de la localité. Il renseigne que quatre enfants du village ont perdu la vie, emportés par les eaux du fleuve.

 Hormis les inondations, les paysans du lac sont également sujets au vol des épis.   Les champs sont régulièrement dévastés par des troupeaux de vaches, de moutons, et de pachydermes.

   Depuis le mois de juillet 2024, le Tchad est en proie à d’importantes inondations. Elles sont consécutives à la montée des eaux du fleuve Chari et Logone, et aux fortes précipitations enregistrées cette année.

Selon l’Organisation Internationale pour les migrations OIM, environ trois mille hectares de cultures et de terres agricoles ont été détruites au Tchad en raison de la montée des eaux des rivières et celles du fleuve Chari.

Safia  Mahamat Abagana 

llunga