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Les prix des denrées alimentaires se sont volatilisés à Doumdoum diminuant le pouvoir d’achat des familles. Cette localité est située dans le département de Kouloukimé, dans la province du lac. Nombre de ces familles sont démunies et peinent à se soigner et s’alimenter convenablement en raison de leur situation économique.

« Il faut débourser plus de trente-mille fcfa pour espérer avoir un sac de maïs ou de riz de 50K », a déclaré un consommateur, appelant le gouvernement à subventionner les produits alimentaires de première nécessité.  Ce dernier informe que le sucre et l’huile ont également connu une hausse considérable.

« C’est depuis une dizaine de minutes, que je tente désespérément de convaincre ce commerçant de me céder une tasse de riz à 750fcfa », lance une dame d’une trentaine d’année.  Elle renseigne que la tasse de gombo sec est passée de 1750 fcfa à 4 000Fcfa, et le carton de macaroni est passé de 6 000 fcfa à 8 500 frfa.

« Cette situation est intenable », déclare un autre consommateur qui invite, lui, aux autorités à réguler les prix des denrées alimentaires sur les marchés à l’effet de garantir une alimentation de qualité à la population.

 « J’ai été surprise par la hausse des prix des céréales », a lâché un père de famille, avant d’attirer l’attention des autorités sur l’impact économique considérable de cette inflation sur les ménages défavorisés. Rien ne peut, selon lui, justifier une telle hausse en cette période des récoltes. Le vieil homme exhorte les autorités à encourager les paysans locaux à produire davantage à travers les financements et les conseils techniques.

Les commerçants ont justifié cette inflation par l’état des routes et les difficultés rencontrés par les grossistes durant l’importation des produits.

Safia Mahamat Abagana 

 

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